L'auteur de la chanson « Shar Kebi Atay » a été condamné à 4 ans de prison de deux ans chacun et à une amende de 500 dirhams, à l'issue d'un procès qui s'est déroulé le 29 avril à la chambre des flagrants délits du tribunal de première instance de Fès. 2024. Cette chanson de rap a suscité une intense controverse, avec des appels en faveur des droits de l'homme pour sa suppression des plateformes de médias sociaux en raison de son contenu immoral qui encourage les agressions sexuelles et l'exploitation des mineurs. Depuis sa sortie en janvier 2024, la chanson s'est largement répandue auprès des jeunes et est devenue l'une des plus écoutées au Maroc, mais elle a fait l'objet de vives critiques en raison de son contenu controversé. Les discussions ont porté sur son contenu, qui encourage la corruption et offense les femmes en général, ce qui a poussé les organisations de défense des droits humains à exiger que les propriétaires de la chanson soient poursuivis en justice et que la diffusion de la chanson cesse. L’organisation « Don’t Talk to My Children » a mis en garde contre le danger que les enfants accèdent à cette chanson via les réseaux sociaux et a exigé que des mesures strictes soient prises contre toute personne faisant la promotion de telles chansons incitant à commettre des crimes graves. Cet arrêt constitue un message fort sur la nécessité de respecter les valeurs sociales et morales dans le domaine de l'art et de la musique, et montre la détermination des autorités à lutter contre tout contenu qui suscite des critiques et encourage des comportements préjudiciables à la société.